mercredi 25 mars 2015

Terrorisme islamiste ? c'est bon pour Israël !

Rahm Emanuel, premier chef d’équipe du président Obama (et qui a également officié en tant que conseiller d’Obama concernant le Mossad israélien) a dit cette phrase célèbre : « On ne doit jamais laisser pourrir une crise importante. Et ce que je veux dire par là, c’est qu’il faut profiter de cette occasion pour faire des choses autrefois impensables ».

« La crise de l’EIIL fait les affaires des sionistes ! »
Des personnes, des groupes, des industries entières, voire des nations, tirent parfois avantage de crises ou de catastrophes. Les grands banquiers par exemple adorent la guerre, car cela force les gouvernements à emprunter d’immenses sommes d’argent à intérêts composés. Les fabricants d’armes font également d’énormes profits. Et le Big Government s’en sort souvent grandi en temps de guerre, puisqu’il confisque les richesses de son peuple et réduit ses droits.
La crise actuelle de Daesh enrichit énormément certaines personnes. Selon LiveLeaK.com, le gouvernement étasunien dépense 200 millions de dollars par semaine pour bombarder l’Irak et la Syrie. Si le coût total de la campagne anti-EIIL atteint les 500 milliards de dollars prévus, LiveLeak estime que les États-Unis auront dépensé 30 millions de dollars par membre de Daesh. Cela reviendrait moins cher de les payer 20 millions de dollars chacun afin qu’ils s’en aillent.
Mais il ne s’agit évidemment pas que des banquiers, du complexe militaro-industriel et des gouvernements qui exploitent cette crise internationale. Un groupe par dessus tous a démontré toute sa maîtrise pour profiter d’une crise : le mouvement sioniste lié à Israël.
Les sionistes ont tiré avantage de la première grande crise du 20e siècle, la Première Guerre mondiale, pour imposer la déclaration de Balfour de 1917 au gouvernement britannique. Cette déclaration, qui engageait le gouvernement britannique à une notion bizarre de « nation juive » en Palestine, a été présentée aux Britanniques comme un fait accompli virtuel par Lord Rothschild, le banquier le plus riche du monde.
Pourquoi les Britanniques se sont-ils mis dans ce pétrin en signant la déclaration de Balfour ? Certains prétendent que Lord Balfour a fait cela par pure bonté de cœur. Les soutiens de cette théorie pensent que Balfour et l’élite britannique se sont tout simplement sentis attristés par le sort funeste subi par les juifs persécutés dans le monde, et ont voulu faire un petit geste pour eux, sans aucune arrière-pensée.
Une interprétation plus réaliste soutient que la Grande-Bretagne a donné la Palestine à Lord Rothschild dans le cadre d’un quiproquo : en échange de la Palestine, les Rothschild et leur cartel international de banquiers aideraient la Grande-Bretagne à remporter la Seconde Guerre mondiale. Comment ? En utilisant leur pouvoir sur les médias et le secteur financier américain pour pousser les États-Unis à entrer en guerre. Si la Grande-Bretagne n’avait pas remporté la Seconde Guerre mondiale, il aurait évidemment été impossible de voler la Palestine à l’empire Ottoman et de la donner aux Rothschild.
Si la Première Guerre mondiale n’avait pas eu lieu, les sionistes n’auraient jamais envahi la Palestine, et les terroristes de l’État juif n’auraient jamais mis en œuvre le nettoyage ethnique des Palestiniens ni créé leur régime d’apartheid et d’occupation. « Israël » n’existerait pas.
Il en va de même pour la Seconde Guerre mondiale. Hitler et les sionistes voulaient la même chose : forcer les juifs européens à quitter l’Europe. À cet effet, les sionistes ont coopéré avec Hitler. Ils lui ont même proposé de combattre aux côtés de l’Allemagne nazie. Le livre de Lenni Brenner contient 51 documents, dont des preuves conséquentes de la coopération nazie-sioniste avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.
ISIS-armed-by-US
La Seconde Guerre mondiale a tué environ 60 millions de personnes, un holocauste sans précédents, mais tout comme la Première Guerre mondiale, elle a fait les affaires des sionistes. La justice des vainqueurs de Nuremberg et la diabolisation des vaincus de la part des vainqueurs qui écrivent l’Histoire ont créé un mythe qui raconte que les juifs ont, d’une manière ou d’une autre, souffert davantage que les plus de 54 millions de non-juifs qui ont également été tués au cours de la Seconde Guerre mondiale. Cette onde de propagande savamment orchestrée a créé une compassion répandue pour les juifs, dont les sionistes se sont servis pour leur projet terroriste d’État juif. Sans Seconde Guerre mondiale, il n’y aurait eu aucun nettoyage ethnique des juifs en Europe, ni sacralisation de l’Holocauste avec une Histoire qui glorifie la souffrance juive, ni de nettoyage ethnique de la Palestine, ni la création d’Israël.
Soi-disant au nom de l’islam, ces factions sectaires armées par les atlanto-sionistes et les alliés régionaux (Qatar, Arabie saoudite, Turquie…) rendent un fier service à Israël. Comme dirait BHL, c’est bon pour Israël !

Les seuls vrais vainqueurs des deux guerres mondiales ont été les sionistes.

Les deux guerres mondiales ont-elles été orchestrées par les Rothschild et leurs camarades banquiers sionistes ? Le simple fait de poser cette question vous fera expulser de la plupart des universités occidentales. La citation de Voltaire « Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer » suggère que ce tabou qui recouvre de telles questions provient de leurs réponses probables.
Depuis le 11 septembre 2001, les sionistes ont profité de la nouvelle crise globale : la soi-disant guerre contre le terrorisme, ou plus exactement, la guerre contre l’Islam. Dans son livre The Stock Doctrine, Naomi Klein révèle qu’au début de l’année 2001, le gouvernement israélien, qui se trouvait dans une situation financière désespérée, a transféré de vastes sommes d’argents dans l’industrie naissante de la « sécurité » anti-terroriste. Ils ont eu le jackpot le 11 septembre, comme par exemple Larry Silverstein, un ami proche de Netanyahou, qui a acheté le World Trade Center (qui devait, de toutes façons, être détruit, car il était condamné pour l’amiante peu avant le 11 septembre) a doublé l’assurance, a réclamé une double indemnité pour « deux attaques terroristes différentes » (les deux avions), et est reparti avec des milliards de dollars de profits. Voir aussi : le vol de l'or chinois déposé au WTC.
Aujourd’hui, les sionistes tentent de tirer profit de la  montée d’un soi-disant « État islamique ». Les médias de masse sous le joug des sionistes utilisent la barbarie de l’État Islamique pour salir l’Islam tout entier, en dépit du fait que chaque entité islamique sur Terre s’oppose ouvertement aux terroristes de Daech et des diverses factions assimilées : Al-Qaïda, Al-Nosra, etc. Les récentes vidéos de décapitations fournissent à la perfection des éléments de propagande islamophobe, bien que d’authenticité douteuse, à tel point que même Al-Jazeera insinue que ces exécutions ont probablement été filmées en Israël.
Outre la propagande anti-islam, la « crise de Daesh » fournit aux sionistes un vecteur sectaire pour divertir, de diviser et de conquérir le berceau de l’Islam et les peuples du Moyen-Orient. Les sectaires fous de Daesh assassinent massivement les musulmans qui ne partagent pas leurs opinions perverties. Ils tuent également massivement des chrétiens et des yézidis, et fournissent aux sionistes un prétexte pour armer les groupes séparatistes kurdes. En divisant les peuples du Moyen-Orient en groupes sectaires et ethniques, et en les encourageant à se couper la gorge les uns les autres, la « crise de l’EIIL » fait les affaires des sionistes… et exécute le plan d’Oded Yinon, qui consiste à diviser les voisins d’Israël en autant de pièces de mosaïque sans pouvoirs, en fiefs balkanisés. 
Les sionistes espèrent également que la montée de l’État Islamique fournira aux États-Unis un prétexte pour bombarder la Syrie… et que les bombes américaines se dirigeront contre les ennemis de l’État Islamique (et de l’État juif), c’est à dire le gouvernement du président syrien, Bashar al-Assad. Les Israéliens ont déjà abattu un avion syrien dans le but de provoquer le gouvernement syrien afin qu’il réagisse contre les bombardiers américains.
Jusqu’ici, il semble que les Américains s’en tiennent aux intentions qu’ils ont exprimées, c’est à dire : bombarder l’État Islamique et ses alliés, et pas le gouvernement syrien. Le New York Times, journal libéral-sioniste, a déjà critiqué ouvertement, via un édito, la campagne de bombardements étasunienne contre Daesh, la qualifiant d’erreur car elle aidera le gouvernement d’Assad.
Les sionistes, dont Samantha Powers, ont ouvertement déclaré qu’ils veulent utiliser la campagne de bombardements étasunienne en Syrie pour renverser le gouvernement syrien. S’ils n’obtiennent pas satisfaction, ils pourraient caresser des projets encore plus tordus pour parvenir à leurs fins en utilisant la « crise de Daesh ». La récente intrusion d’un individu hostile à la Maison Blanche, tout comme des précédentes intrusions (comme la menace de mort sioniste anti-Obama publiée il y a quelques années par l’éditorialiste Andrew Adler du Jewish Times) pourraient n’être que des avertissements au président étasunien : « Bombarde Assad, ou tu finiras comme JFK ! »
Kevin-BarrettPire encore, les sionistes pourraient projeter un autre événement psychologiquement aussi fort que le 11 septembre, voir plus fort. Ils peuvent imaginer une explosion nucléaire dans une ville américaine, qui sera attribuée par les médias sionistes à l’État Islamique, ce qui donnerait lieu à une démonstration de force étasunienne contre les ennemis d’Israël au Moyen-Orient.
Les peuples du monde se réveillent face aux fourberies sionistes et à leurs crises orchestrés, même les guerres et les désastres, dans le but d’accomplir leurs projets. Espérons et prions pour que la conscience de masse grandisse à un tel point que les terroristes d’Israël ne soient plus en mesure de profiter des destructions à grande échelle.

Article rédigé par le Dr. Kevin Barrett
docteur en Philosophie arabe et en Islamologie,
et célèbre critique de la guerre contre le terrorisme.