vendredi 18 décembre 2015

La 11ème conférence de presse de Vladimir Poutine en six points clés

Vladimir Poutine est célèbres pour ses petites phrases saignantes. RT France revient sur ses meilleurs réponses faites devant 1 400 journalistes réunis à Moscou pour sa conférence de presse annuelle.

Sur le scandal de FIFA 

«Stepp Blatter a fait beaucoup pour le football mondial et pour la coopération entre les pays et les peuples, c’est pourquoi il a besoin de la reconnaissance la plus haute.»
Voilà à qui on doit donner le Prix de Nobel de Paix

Sur les candidats aux élections présidentielles aux Etats-Unis

«N’importe quelle personne qui recevra la confiance des Etats-Unis, peut compter sur le fait que nous travaillerons avec elle. Mais le leader absolu de la course pré-électorale est Donald Trump.»
C’est une personnalité brillante et talentueuse, ça c’est certain

Sur le conflit en Ukraine

«Nous n'avons jamais dit qu'il n'y avait pas en Ukraine de personnes chargées de questions militaires, mais cela ne signifie pas qu'il y ait des troupes régulières russes en Ukraine.»
Nous voulons trouver la paix en Ukraine, maintenant il faut que le gouvernement ukrainien le veuille aussi
L'airoport de Donetsk 
L'airoport de Donetsk

Sur la base militaire russe en Syrie

«Quand nous verrons un processus de rapprochement entre les troupes du gouvernement et les rebelles syriens, quand on trouvera une date de de cessez-le-feu, alors nous retirerons nos avions. Nous ne voulons pas être plus syriens que les Syriens eux-mêmes.»
Si on a besoin d’atteindre quelqu'un, où qu'il soit, nous pouvons le faire sans avoir besoin de bases militaires à l'étranger, grâce à nos missiles et à nos avions. Les bases militaires à l'étranger, ça coûte cher et ça ne sert à rien....
Homs 
Homs

Sur l’alliance militaire islamique antiterroriste

«Il est intéressant que l’Arabie saoudite a créé une coalition antiterroriste qui inclut presque les mêmes pays que la coalition occidentale menée par les Etats-Unis.»
On ne pense pas que cette coalition aura un caractère antiterroriste

Sur le différend entre la Turquie et la Russie

«On ne sait pas s’il y a une troisième partie dans ce différend [entre Moscou et Ankara], mais on n’y verrait rien de bon.»
Si quelqu’un, au sein du gouvernement turc a décidé de faire de la lèche "quelque part" aux Américains, il peut le faire.